L’herbier du jardin

Pour partir à la conquête de notre jardin, Maya et moi avons eu l’idée de faire un herbier. Le jardin s’organise sur deux niveaux et, malgré sa petite superficie, abrite une grande variété de plantes, de fleurs et d’arbustes. Quoi de mieux pour nous approprier ce nouvel environnement que de prendre le temps de l’observer et de faire connaissance avec chacun de ses pensionnaires.

Ainsi, nos paniers à la main, nous sommes allées cet après-midi à la découverte du jardin pour nous rendre compte de la diversité de la faune qui nous entoure. Pour Maya, cela a été une occasion privilégiée d’observer la nature de près et de constituer son premier herbier. Elle a pris plaisir à regarder les différentes formes de feuillages et à observer leur organisation sur leurs tiges, à les comparer, à repérer les plantes qu’elle retrouvait deci-delà et à faire sa collecte. D’autant plus qu’elle a partagé cette expérience avec sa grand-mère qui, par sa passion pour les plantes et le jardinage, a su l’accompagner dans ses découvertes.

Quelques unes de nos observations :

– Les feuilles ont différentes formes et tailles : certaines sont arrondies, d’autres sont pointues, d’autres encore sont dentelées. Il y en a de toutes petites et de très grandes. Leurs couleurs varient du vert clair au vert foncé. Certaines feuilles sont rouge. D’autres sont vertes et tachetées de vert très clair. Elles peuvent être dures ou au contraire, souples, ou duveteuses. Elles peuvent se regrouper à plusieurs autour d’une seule tige ou le long de la tige.

– Il existe des plantes qui fleurissent, d’autres non. Nous avons trouvé des variétés de fleurs diverses par leur couleur, leur nombre de pétales, leur taille et leur organisation autour de la tige.

– La fougère a une forme bien particulière et compte de nombreuses petites graines marron accrochées au feuillage.

– Sur les pins, on trouve des aiguilles et non des feuilles. Elles sont vertes et elles piquent.

Côté pratique :

Pour cette activité, nous avons utilisé :
– des paniers pour transporter notre collecte
– un petit sécateur
– de gros livres, qui ont servi de presse
– du papier sulfurisé pour protéger les feuilles entre les livres
Puis nous avons dû faire preuve de beaucoup de patience, en attendant que la collecte soit complètement séchée (plusieurs semaines…). Au moment de sortir les feuilles séchées, nous étions très contentes du résultat bien que nous ayons trouvé quelques échantillons abîmés par l’humidité, que nous n’avons pas pu conserver. Mais nos petits ratés ont été une occasion d’en apprendre un peu plus sur les techniques de réalisation d’un herbier réussi.

Que faire avec les feuilles séchées ?

Pour notre part, puisqu’il s’agissait de faire un herbier, nous les avons collées sur de grandes feuilles blanches que nous avons encadrées. Nous avons choisi des feuilles Canson grand format avec un grammage assez épais, pour que le papier ne gondole pas. Pour fixer les feuilles sur le papier, après une tentative non concluante avec la colle en bâton classique, nous avons utilisé avec modération de la colle blanche liquide afin de nous assurer que les feuilles tiennent dans le temps (mais cela reste à vérifier à long terme). Nous avons fait avec ce que nous avions sous la main. Idéalement, il aurait fallu du kraft adhésif.
Les feuilles séchées peuvent être utilisée dans le cadre d’autres activités créatives : nous vous proposons des liens vers des idées à explorer à la fin de cet article en complément de nos sources pour la réalisation de notre herbier.