Ho Chi Minh Ville

Dernier jour à Hoi An… Nous avons fait la grasse matinée puis nous avons pris tout notre temps au petit déjeuner. Nous sommes ensuite allés jouer à la balançoire dans le jardin de l’hôtel. Trop bien ! Papa nous poussait, maman et moi. Je montais haut, très très haut ! Devant nous, il y avait un lac, et sur l’autre rive, un village entouré de cocotiers. Il faisait calme : nous étions tranquilles, seuls dans le jardin. J’étais tellement contente de pouvoir jouer avec papa et maman dans un jardin rien que pour nous !
En début d’après-midi, après le déjeuner, une voiture est venue nous récupérer pour nous conduire à l’aéroport : il était temps de repartir en direction de Ho Chi Minh Ville.

Ho Chi Minh Ville, anciennement Saigon

Nous sommes arrivés en début de soirée. A la sortie de l’aéroport, la foule allait dans tous les sens au milieu des voitures, des panneaux publicitaires et des lumières de toutes les couleurs. Il faisait chaud. Une voiture nous a ramenés jusqu’à notre hôtel : nous avons beaucoup roulé parce qu’il y avait de gros embouteillages. Encore plus qu’à Hanoï. Ça klaxonnait de partout, c’était très bruyant. Mais, ce n’était pas grave parce que comme nous ne roulions pas vite, j’ai pu admirer toutes les décorations lumineuses de la ville. Il y en avait tout le long de la route. Elles étaient en forme de grosses fleurs roses et jaunes, d’étoiles et de feux d’artifices. C’était tellement beau à regarder derrière les vitres de la voiture. Les magasins aussi étaient décorés de fleurs roses, jaunes, blanches, oranges… J’ai vu deux filles assises sur des échafaudages en train de peindre des fleurs sur la vitrine d’un hôtel. Papa et maman m’ont expliqué que tout ça, c’était pour préparer le Têt qui est la fête de la nouvelle année vietnamienne.
Notre hôtel était très bien décoré, c’était le plus bel hôtel dans lequel j’ai dormi depuis le début de notre voyage. Il y avait des fleurs roses partout, on aurait dit un château de princesse. J’´aurai bien voulu en ramener quelques unes pour décorer ma chambre à la maison. Je me suis demandé combien de temps ils avaient patienté pour que toutes ces fleurs poussent dans l’hôtel mais après, je me suis rendue compte qu’elles étaient fausses. En fait, j’ai remarqué que dans les maisons au Vietnam, on trouve surtout des fausses fleurs mais on dirait vraiment des vraies.

Le premier soir à Ho Chi Minh Ville, nous sommes allés dîner dans un restaurant japonais pour changer. Il y en avait plusieurs à côté de l’hôtel. Dans le restaurant que nous avons choisi, les serveurs et les cuisiniers criaient des mot en japonais. Il y avait une musique très forte. Papa et maman ont commandé plusieurs petits plats différents pour goûter à plusieurs choses en même temps. Ils sont gourmands ! Moi, ce que j’ai préféré, c’étaient les beignets avec des oeufs de caille dedans. Il n’y en avait pas assez pour moi, malheureusement.
Le lendemain soir aussi, nous sommes allés dîner dans un restaurant japonais. Celui là était très différent du premier. C’était dans une grande maison japonaise en bois, où de belles filles habillées en kimono faisaient le service dans le silence. Chaque table était dans une pièce séparée, et nous étions assis par terre. J’avais l’impression que je n’étais plus au Vietnam. C’était la première fois que j’allais dans un beau restaurant calme comme ça et que je voyais des kimonos, j’aurai bien voulu en avoir un tellement ils étaient jolis. Maman s’est renseignée auprès de la fille qui s’occupait de nous pour savoir où elle avait acheté le sien et s’il y en avait pour les petites filles, mais elle lui a répondu qu’elle l’avait fait venir du Japon. Il n’y avait pas que leur kimono qui me plaisait, la maison en bois aussi, le petit pont devant, et le fait de manger assis par terre. J’aimerais vraiment beaucoup beaucoup que pour le prochain voyage, on aille au Japon.
Le grand-père de papa habitait à Ho Chi Minh Ville, il y a longtemps. Il avait deux maisons qui n’existent plus maintenant. Le beau restaurant japonais se trouve à la place de l’une de ces deux maisons.

Un de mes meilleurs souvenirs d’Ho Chi Minh Ville, c’est notre promenade au zoo. J’ai vu de nombreux animaux. Je ne me souviens plus trop de leurs noms mais je me rappelle qu’il y avait des girafes, j’ai pu m’approcher d’elles et de leurs longs cous, elles étaient vraiment géantes !!! Il y avait des lions et des léopards que j’ai filmés. Maman n’aime pas qu’on mette les animaux en cage, elle dit que leur vie c’est d’être libres dans la nature. Moi, j’étais contente de les voir pour de vrai et heureusement qu’ils étaient en cage, sinon peut-être ils m’auraient mangée. En même temps, je suis quand même d’accord avec elle. En Afrique du Sud, on avait vu des zèbres en liberté, ils étaient heureux comme ça. Après, il y a des endroits où on garde les animaux sauvages parce qu’ils sont malades, ou blessés. Ça c’est important aussi, pour qu’on puisse mieux les connaître et s’occuper d’eux quand ils en ont besoin.

Après la visite du zoo, j’avais très envie de jouer dans le parc car il y avait plusieurs manèges. Mais c’était la fin de la journée et papa voulait rentrer. Cela m’a rendue triste parce que j’aurais bien aimé jouer plus. J’ai partagé mon chagrin avec maman pour m’aider à me calmer.

Nous avons aussi visité le marché de Cholon, qui est un très grand marché. Là, j’ai pris beaucoup de photos parce que comme dans les autres marchés que nous avons déjà vus, on y trouvait de tout. Des poissons séchés, des graines, des tapis, des bougies, des décorations pour les maisons, des fleurs… Les marchands se serrent dans de petites boutiques. Même si on était parfois collés les uns aux autres, il y avait quand même des scooters qui essayaient de passer dans les petites allées.

Photo : Maya

Photo : Maya

Photo : Maya

Nous avons pu voir Ho Chi Minh Ville de deux manières différentes.
Lorsqu’elle est animée, d’abord. Pour traverser la rue par exemple, même si on avait pris l’habitude, c’était plus difficile parce qu’il y avait vraiment beaucoup de scooters, qui roulaient vite. Dans la ville, il y a de très nombreux magasins et on trouve facilement tout ce dont on a besoin. D’ailleurs, nous en avons profité pour aller à la poste pour acheter des timbres et des cartes postales que j’allais envoyer à mes copines.
Lorsqu’elle est calme, ensuite. Notre dernier jour au Vietnam était le dernier jour de l’année vietnamienne. Les vietnamiens font la fête, alors ils ne travaillent pas. Il n’y avait plus de scooters dans les rues, plus de magasins ouverts. Les restaurants fermaient très tôt. Tout le monde se faisait beau et se retrouvait sur les places pour prendre des photos en famille. Les petites filles, et même les bébés, portaient un ao dai. Il y avait des filles qui portaient le même ao dai que leur maman. C’était très joyeux et très coloré.